vendredi 22 février 2013

Communiqué de presse



Pour la première fois une campagne d’affichage dénonce l’utilisation de fourrure dans la filière mode à Monaco.
A partir du 25 février, 10 affiches seront visibles en principauté et rappelleront la réalité de la fourrure.
L’association animavie, dans le cadre de sa campagne pour une mode non violente, sans fourrure animale, affiche son visuel dans les rues de la Principauté.
Le but est d’inciter la clientèle monégasque à faire des choix respectueux vis à vis de l’environnement et des animaux en refusant les articles en fourrure animale pour de nombreuses raisons :
Écologie bafouée : la production de fourrure animale représente la plus haute empreinte écologique dans le secteur du textile, les O.N.G ou encore le F.A.O dénoncent l’impact colossal des élevages d’animaux.
Pour la fourrure ce sont 6 000 élevages, rien qu’en Europe, qui participent pleinement aux pollutions environnementales.
Ressources naturelles gaspillées : Le Député François Loncle nous rappelle qu’il faut 80 millions de tonnes d’aliments protéinés pour nourrir les élevages destinés à la filière mode rien qu’en Finlande.
Dans ce pays la moitié de la production de hareng sert à nourrir ces animaux.
Tout cela engendre un coût écologique énorme pour une production hyper énergivore.
Animaux massacrés : des dizaines de millions d’animaux sont élevés puis tués pour un simple effet de style : dans les élevages (85% de la production mondiale) la vie des animaux se limite à une cage, en contradiction totale avec les besoins physiologiques élémentaires des animaux.
Fourrure synthétique ignorée : des matières organiques ou encore les fourrures synthétiques de luxe existent et permettraient aux créateurs de travailler une matière noble sans tuer aucun animal.
Enfin nous venons d’écrire à S.A.S le Prince Albert II afin de lui demander de prendre des mesures pour interdire la vente de fourrure à Monaco.

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